Thierry Devouassoux
Né en 1961 à Chamonix. Il passe sa jeunesse entre Carnac et Chamonix. Très rapidement il démontre des aptitudes au dessin. A 6 ans, l’institutrice avait demandé aux élèves de faire un dessin d’après la série télévisée « la maison de Toutou ». Aussitôt les instituteurs avaient fait remarquer à ses parents la qualité du dessin de leur fils, rare pour un enfant de cet âge. Par la suite, il avait constaté une capacité à percevoir les nuances grâce à une perception fine et synthétique, alors que tout un chacun est plutôt dans la perception globale et confuse. Cet avantage allait s’avérer capital lorsqu’il travaillerait sur la lumière, plus tard… Petit-fils d’un ancien marin qui peignait, il a subi de manière inconsciente ce que serait cet art pour lui que son grand-père qualifiait de rêveur trop contemplatif.
Après son baccalauréat il fit plusieurs métiers saisonniers, l’été à Carnac, l’hiver Chamonix comme skiman où son père tenait un magasin de ski. L’été c’était plage et Hobie Cat après le travail, l’hiver ski et snowboard, qu’il fut d’ailleurs parmi les premiers à pratiquer.
Toute expérience est formatrice. Son contact, avec la nature et la lumière dans l’espace, lui permettra de conforter son inspiration artistique future. Cette vie qu’il qualifie de libre et hédoniste prit fin lorsqu’il décida de s’orienter vers une activité professionnelle plus stable. Il entreprit des études d’art-thérapie, science encore peu connue, à la faculté de médecine de Tours. Métier difficile car il fallait redonner au patient qui avait des problèmes personnels, la capacité d’intégrer la vie sociale ou d’améliorer une situation physique ou psychologique. Puis il compléta cette activité par une formation en chromatothérapie. Ces deux activités de thérapeute basées sur des qualités qu’il possède, seront, là encore, une base déterminante sur la capacité de Thierry à utiliser la lumière et l’harmonie des couleurs dans ses œuvres ultérieures.
Dans la trentaine, il recommença à peindre en rejoignant un collectif de peintres à Vannes. Poussé par ses amis artistes qui ont tout de suite reconnu un talent évident, il décida de se lancer dans l’aventure professionnelle. Il lui fallu choisir entre art-thérapie et peinture. Le choix fut fait, son potentiel était dans la peinture. Après beaucoup d’efforts et de persévérance, il commença à exposer et à vendre son travail sur les marchés tout d’abord, car il ne connaissait pas les méthodes de commercialisation. A partir de cette époque, tout s’accéléra. C’est alors que vinrent le temps des salons et des galeries.
Sa méthode est simple. Aller sur le motif, capter la lumière, faire des croquis et des pochades pour enregistrer les couleurs, puis dans le calme de l’atelier, il fait la synthèse des études et concilie les tons et les nuances avec cette lumière si caractéristique de son travail. Thierry se qualifiant lui-même de peintre luministe, déclare : « le sujet est un prétexte pour poser ambiance et lumière ».
Après avoir participé à de nombreux salons il reçut plusieurs récompenses : Médaille de bronze au Salon de la Société des Artistes Français, Prix Eugène Boudin au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, 1er prix de la ville de Clisson, 1er prix de la ville de Larmor-Plage, 1er prix de la ville de Saint-Malo, etc.
Salons, marchés d’art et expositions en galerie : Salon de la Marine au Palais de Chaillot (Paris), Salon de la Société des Artistes Français au Grand Palais des Champs Élysées (Paris), Salon de la Société Nationales des Beaux-Arts au Carrousel du Louvres (Paris), Salon d’Automne à l’Espace d’Auteuil (Paris), Salon Violet (Paris), Salon International d’Art Contemporain (Marseille), Grand Marché d’Art Contemporain Paris La Bastille, Paris Saint-Sulpice, Chatou, Le Havre, Lyon, Neuille sur seine, Annecy, etc.
