Samuel Salamagnon
Né en 1970 au Havre, Samuel Salamagnon a eu un parcours atypique pour un photographe. En effet, dans sa jeunesse, il fut sportif de haut niveau. Pendant 10 ans, il a pratiqué le basket à titre professionnel. La vie, par la suite, va lui révéler qu’un talent en cache souvent un autre.
Tout en exerçant son sport il suit des études en génie électrique. Puis dans le cadre d’un changement de club et afin de s’assurer un avenir post-sportif, il intègre en même temps le service logistique d’une grande entreprise. La reconversion totalement assurée, il ira jusqu’à diriger des plateformes logistiques pendant 20 ans.
Durant ces périodes, il s’adonne également, sous la férule de son père, à la pêche dite « No-kill », et cela à un haut niveau ; ce qui lui permettra d’être rapidement reconnu et sollicité pour écrire des articles dans les revues spécialisées mais aussi d’être sponsorisé par des marques de matériel. Pour illustrer les articles, il fallait prendre des photos… Une passion était en gestation.
Comme d’habitude, quand Samuel Salamagnon entreprend quelque chose, il se lance à fond. Son objectif était d’apprendre la photographie pour atteindre l’excellence. L’investissement étant à 100%, le résultat ne se fit pas attendre.
Orienté tout naturellement vers la mer, lui qui enfant voulait devenir océanographe, il prit comme sujet principal les espaces maritimes et portuaires. Devenu pilote de drone, il ajoutait une corde à son arc, ouvrant ainsi des portes à sa créativité. La qualité de son travail fut rapidement reconnue par les milieux professionnels puisqu’il a collaboré avec HAROPA-Port, CMA-CGM, le Grand Port de La Rochelle, le Musée Maritime de Rouen, Vinci, etc. Par ailleurs, France 3 a réalisé un reportage sur ses techniques et son approche artistique si spécifique.
Quand on lui demande s’il y a un post-traitement numérique, il répond franchement : « bien sûr, car le post-traitement permet de révéler ce que la photo suggère, c’est un talent, une technique qui permet de signer artistiquement une œuvre ».
Enfin, Samuel considère que sa relation très forte avec l’entreprise qui réalise les tirages de ses œuvres est un atout, il s’agit en fait d’une une forme de symbiose.
Très attiré par les formes graphiques, la texture, l’ambiance, la couleur, il réussit à transformer des atmosphères et des environnements à priori difficiles en réalisations artistiques. Les commandes qu’il effectue pour des industriels et de grandes sociétés en recherche d’esthétique, est aujourd’hui un point fort du développement de son activité de photographe.