Olivier Desvaux ⚓️
Né en 1982 à Rouen, Olivier Desvaux passe sa jeunesse dans les collines qui bordent la vallée de la Seine. Très tôt attiré par la création et l’art, après son baccalauréat littéraire, il passe une année en arts appliqués à l’École Estienne. Puis il intègre l’École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs de Paris. Il suit tout particulièrement la formation Peinture et Illustration. Aussitôt diplômé section Image imprimée, il travaille dans l’illustration de livres pour enfants et réalise, chose rare, des illustrations peintes à l’huile.
30 albums sortiront de sa collaboration avec différents éditeurs. Son travail sera effectué d’après des textes d’auteurs classiques mais aussi contemporain, comme par exemple « L’homme qui plantait des arbres » de Giono éditions Gallimard, « Miss Harriet » de Maupassant, éditions Sarbacane, « Au bout du monde » texte de Agnès Mathieu Daudé, éditions L’école des loisirs, etc.
Pendant cette période dense en activité, Olivier ne cesse de peindre. Il s’inspire beaucoup de ses voyages dans ses créations, mais aussi de l’univers artistique au sens général : il peint des répétitions du chef d’orchestre John Eliot Gardiner, des répétitions de danse classique…
Puis il réalise une série d’œuvres sur l’Opéra Garnier et son univers. Grâce à ce travail, il sera repéré par un galeriste japonais qui lui demandera d’exposer 50 tableaux issus du travail du Palais Garnier à Tokyo, Kobe, Osaka et Kyoto. Puis, 2 ans plus tard, le même galeriste lui passera commande d’une grande exposition au Japon dont le thème sera Paris.
Une si belle aventure ne s’arrête jamais. En effet depuis 3 ans, il travaille sur un projet exceptionnel. Une centaine de ses œuvres vont servir à générer un mapping vidéo qui animera les murs d’un lieu unique à Bethanien, lieu de pèlerinage situé à Saint Niklausen à côté de Luzern en Suisse.
Cette exposition immersive atypique par projection vidéo de ses peintures sur les murs sera accompagnée de musique et commencera en juin 2025, cela pour 10 ans. Un livre sera édité avec reproduction des originaux présentés. Peintre Officiel de la Marine, il embarque, entre autres, sur des navires tels que le FREMM Bretagne, le FREMM Normandie pour lequel il réalisera une œuvre destinée au carré du Commandant, le Belem, embarquement pendant lequel TF1 fera un reportage sur lui, L’Astrolabe avec une navigation dans les Iles Éparses (Océan Indien, Canal du Mozambique), navigation à l’origine du livre « Au bout du monde ». Grand voyageur, il a peint la Sibérie et le lac Baïkal, lieu qu’il partage avec son ami Bertrand de Miollis également Peintre de la Marine. Il y fait la connaissance de Sylvain Tesson qui fera allusion à leur rencontre dans un roman qui s’est vu décerner le prix Médicis.
Par ailleurs, le Musée de l’illustration de Moulin lui a fait l’honneur d’exposer 180 de ses originaux, belle reconnaissance du travail passé. Mais un artiste a aussi besoin de s’exprimer avec son corps. Il profite pleinement de la nature, cherche à s’en saisir, en courant, pédalant ou nageant dans des eaux froides. Cet exercice physique un peu extrême procure à Olivier un bienfait qui est une forme de privilège dont il tire profit dans son travail d’artiste, dans son inspiration.
Distinctions : Prix Albert Maignan, Prix Palissart, récompense de la Fondation André et Berthe Nouffard, Fondation de France. Expositions personnelles ou collectives, en galerie ou en espace publique officiel : Paris, Le Havre, Bois Colombes, Rouen, Dinard, Japon, Fondation Taylor, Salon de la Marine.
